dimanche, novembre 21, 2004

La crainte de ne plus rien apprendre

C'est à lire des articles traitant d'épistémologie qu'on en vient à croire que les approches théoriques en sciences sociales sont de prime abord faussées. Tout d'abord, parce que d'après la lecture critique de Sandra Harding sur l'épistémologie des courants féministes et de ceux en étant la source, le choix d'un sujet illuminé (la femme, les prolétaires, l'aristocratie etc...) on ne parvient pas à une objectivité. Il y a subjectivité et donc, partiallité du tout.

On ne peut donc pas épuisé du sujet illuminé un savoir universel lequel vaudrait pour chaque membre de la société.

Il serait bon d'ajouter à ceci la perspective dichotomique de Nietzche lequel émet le commentaire suivant: il y a deux sortes d'individu, l'un fait sens de son monde et l'autre non (tout ce qui ne me fais mal mais qui ne me tue pas ne me rend que plus fort) et ce, de par une variable, la peur dans les deux cas.

J'ajouterais à ceci, tiré du film Waking Dreams, que la lâcheté joue un rôle sans contredit et ce, aussi dans les deux cas. L'un étant lâche de par le sens qu'il donne à son monde ne faisant pas face à la peur et l'autre étant lâche par son manque de volonté de construire de sens les éléments qui l'entourent.

Enfin, pour en revenir aux sciences sociales, la finalité de l'une des approches laissant à l'homme sa pleine capacité et qui donne malgré tout un sens à son monde, le marxisme revient à dire que lorsque les individus n'auront plus de division maîtres/esclaves, il n'y aura plus de sciences sociales.

Faisant objet moi-même de cette finalité, étant un étudiant en science politique, je ne peux ajouter à ceci que la portée de mes gestes me vaudra le jugement des autres. Nous sommes enfin que le reflet du monde auquel nous attribuons notre propre sens, l'éternel zero, qui se traduit dans nombre d'exemple évoquant la réciprocité, dont le ying yang.