dimanche, octobre 03, 2004


Réflexion d’un exilé de l’université…
l’évidence des faits, je m’aperçois qu’il existe un certain rapport de jouissance dans la perte d’enthousiasme causé chez celui ou celle qu’on méprise. À cet exercice cognitif m’aspire la pensée suivante, les cours universitaires et les rapports s’y écoulant en sont de ceux qui ressemblent au désir sexuel des pervers. Allant y rechercher des émotions fortes, certains d’entre vous, tout comme moi, se masturbe le cerveau. Certains y font un exercice de style, renouvelant la prise de l’objet à des fins d’y maximiser l’effet de profit. Une masturbation, s’affranchissant de sa cage sociale, qui mène son troupeau vers le rendurcissement de son identité : celui d’être le partenaire des uns et des autres et ce en lui crachant au visage. « Suis-je à l’aise à me suicider socialement? Oui.» À mon exil de votre enclos, je m’aperçois que mes frustrations se sont évincés. D’autre part, j’y vois que certains y vont d’une complaisance terrible à l’enchaînement de leurs âmes au tronc du corps professoral. Le savoir c’est comme l’argent, plus vous en avez et plus vous voulez en avoir pour le faire profiter. À ce regard dans l’abîme, j’y vois un reflet qui me dégoûte. Derrière moi, y sont ceux que j’ai côtoyés et qui dans le post-succès des grandes épreuves en viennent à se trahir. À savoir que lorsqu’il n’y a plus d’ennemi, cette haine se retourne contre soi. Fruit des anti-révolutions, qu’il s’agit de combattre l’hypocrisie des uns, les autres deviennent ces mêmes hypocrites. Une auto-satisfaction sexué, car le sexe est en soi plus fort que lorsque intime.

Il a agi avec bravoure.

Posted by Hello

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